Plongeons au cœur de la révolution énergétique qui se déploie sur les toits de l’immobilier logistique. À l’heure où le besoin d’énergie verte devient impérieux, les acteurs du secteur se lancent dans une aventure audacieuse, visant à transformer leurs toits en véritables centrales solaires. C’est une quête pour l’autosuffisance énergétique, pour contribuer à un monde plus vert et durable.
L'énergie solaire et l'immobilier logistique : un partenariat vert en expansion !
À la conquête des toits
Les acteurs de l’immobilier logistique s’engagent dans une mission audacieuse : transformer leurs toits en champs de panneaux photovoltaïques.
Leur objectif ? Recouvrir de panneaux solaires les quelques 5 millions de mètres carrés de toits d’entrepôts en cinq ans, équivalent à la puissance d’une centrale nucléaire.
Un engagement fort et vert
Principalement installées sur les toits d’entrepôts rénovés ou nouvellement construits, ces installations représentent une puissance de 1,2 GWc, capable de répondre aux besoins annuels de 600 000 personnes, soit l’équivalent d’un département comme l’Eure.
Un exploit, surtout lorsque l’on se souvient que seuls quelques-uns s’étaient engagés au-delà des normes légales il y a deux ans : alors que la loi en 2021 stipulait la nécessité de couvrir 30 % des toits, environ une trentaine d’acteurs s’étaient engagés à couvrir près de 50 % de leurs toitures.
Vers l'infini et au-delà
Défis et triomphes
Avec l’obligation légale de passer à 50 % d’ici mi-2027, leur nouvelle quête consiste à équiper chaque année un million de mètres carrés de toits.
Un défi colossal alors qu’ils construisent annuellement entre 1,2 et 1,5 million de mètres carrés d’entrepôts neufs.
Les pionniers, tels que GLP, démontrent la faisabilité de cet engagement avec la création d’une plateforme logistique en Picardie, abritant la plus grande centrale photovoltaïque de France sur un toit logistique.
C’est pas moins de 20 00 panneaux qui seront implantés sur la toiture de cette plateforme.
Construire pour l’avenir
Cependant, équiper des entrepôts déjà construits pose des défis techniques et financiers.
La solidité des charpentes est souvent un obstacle, mais des solutions émergent avec des panneaux solaires ultralégers : nous en parlions la semaine dernière dans notre article sur les nouveautés solaires.
Le besoin de stockage efficace de l’énergie reste également une préoccupation majeure. Les limites actuelles entravent parfois l’ambition de dépasser la barre des 50 % de couverture solaire sur les toits.
Les prochaines années pourraient voir une évolution significative de la réglementation pour résoudre ces problèmes, encourageant ainsi davantage d’entreprises à adopter une approche énergétique durable.
Valoriser une distribution équitable
Au-delà des limites
Au-delà des défis techniques, les acteurs de l’immobilier logistique se penchent également sur la question cruciale de la consommation collective de l’énergie produite.
Alors que certaines réglementations limitent actuellement la distribution dans un périmètre restreint, l’idée d’étendre cette portée pour englober des communautés plus larges prend de l’ampleur.
Claude Samson, président de l’Afilog, souligne la nécessité d’une redistribution élargie, suggérant que permettre une distribution dans un rayon plus étendu – par exemple, 20 km au lieu des 2 km actuels – pourrait débloquer des opportunités majeures.
Cette vision implique un changement réglementaire crucial pour accompagner l’évolution du paysage énergétique.
Alors que nous plongeons dans les vastes horizons des toits solaires de l’immobilier logistique, une vision partagée de l’avenir énergétique se dessine. Chaque panneau photovoltaïque déployé sur ces entrepôts représente un pas concret vers la durabilité et la responsabilité environnementale.
Avant de conclure, nous vous invitons à plonger dans notre dernier article sur la centrale solaire de Barcos. Explorez comment cette installation emblématique de 2 MWc, située au cœur des Hautes-Pyrénées, définit de nouvelles normes en matière de verdissement logistique.
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